Again: The Shoreditch Trio Live In Bruxelles

January, 2012
AMRN029
CD Digipack
Price: 
12.50
Gianni Mimmo, Hannah Marshall, Nicola Guazzaloca

Live at Air-Odeon studio in Bruxelles during the 2010 Belgian tour, recorded and mastered by the magic Michel Huon, here is the second excellent release of this awesome trio featuring an inventive, fresher, refined istant compositions.

Brilliant interplay, intriguing inner voices and tone nuance declinations are the sincere output of the trio that shows here a terrific attention to the detail, engaging concentration and a overall formal sense as well.
Talented skills, dramatic balance, soulful performance are the precious gift of The Shoreditch Trio taken here is a superbe live concert.

Reviews

Jazz Italia
Gianni Montano

Il disco contiene la registrazione di un concerto completamente improvvisato, svoltosi in Belgio nel 2010. Secondo Giancarlo Schiaffini in queste situazioni si mettono in gioco il talento e la memoria individuali, prima di tutto, oltre ovviamente la capacità di saper ascoltare i partners in seconda battuta. Gianni Mimmo suona il soprano rivelando la discendenza dichiarata da Steve Lacy, suo modello di riferimento. E' in possesso di un suono abbastanza personale, asciutto e spigoloso e conosce tutti i modi di trattare e maltrattare lo strumento. Si produce, infatti, in overtones, in squittii, elabora gruppi di note spurie utilizzandole con effetto bordone rumoristico, si impegna in uno staccato secco e disarmonico con un campionario di ricchezza timbrica non ostentata, ma a servizio della composizione estemporanea. Nicola Guazzaloca sta dietro al discorso del leader con un pianismo di matrice cameristica molto libera creando un collegamento intuitivo, in apparenza contrastante, ma convergente a livello concettuale, con il discorso del sassofonista. Quando rimane da solo o in compagnia del violoncello, il pianista bolognese continua nel suo incedere antiaccademico, ombroso e meditativo con assoli dissonanti nella forma, consonanti nella sostanza. Il debito alla lezione di Cecil Taylor è, però, piuttosto evidente, Hannah Marshall aggiunge un tocco classico-contemporaneo al trio, pur rimanendo spesso un passo indietro durante i dialoghi intensi e scabrosi dei due musicisti italiani. L'artista inglese si limita, sovente, ad un ruolo di spalla, di supporto, per mezzo di un pizzicato nervoso ed efficace. Nei soli, invece, parte in maniera quasi regolare cercando di ricavare dal violoncello, successivamente, quanto si può ottenere forzando le possibilità dello strumento ad arco, oltre la tonalità, verso dimensioni apparentemente fuori controllo.

Sono in tutto sessantun minuti di una musica piuttosto ostica, antimelodica, eseguita con la giusta concentrazione fra tre compositori istantanei che conoscono i rischi di questo tipo di operazione. Si può affermare che il ricorso ai clichè sia quasi fisiologico in questo ambito. Il merito di Mimmo-Guazzaloca e Marshall è di essere riusciti a dialogare ripercorrendo a memoria determinati percorsi, ma riuscendo ad intersecarli, in diversi segmenti, per dar luogo ad un'improvvisazione che contiene spunti e idee che si presentano come nuovi, pur contenendo elementi inevitabilmente riciclati. In questo assume un senso e una prospettiva questo disco, come testimonianza della ricerca di incontro e di amalgama delle esperienze di tre improvvisatori di provata fede.

Orynx Improv and Sounds blogspot
Jean-Michel Van Schouwburg

Depuis ce qui nous semble être des siècles, le jazz libre s’est développé à 90% dans univers instrumental archétypique dominé par la batterie. Coltrane, Ayler et Ornette sont inséparables de leurs batteurs, Elvin Jones, Rashied Ali, Sunny Murray, Beaver Harris, Ed Blackwell et Charles Moffett, pour citer leurs groupes phares des années soixante.

Cette configuration, souffleurs - basse – batterie, dite du « free-jazz afro-américain », soulève un problème musical. La dynamique, la qualité du son intrinsèque de la contrebasse et du saxophone deviennent « compressés » dans cette association d’instruments en raison du volume sonore des percussions. J’ajoute encore que tout en étant un inconditionnel des groupes évoqués plus haut et de la trilogie JC – AA – OC, j’aime varier les plaisirs de l’écoute.

C’est tout l’intérêt de ces deux trios dans lesquels officie le saxophoniste soprano Gianni Mimmo. D’aucuns vont regretter que la musique de ce saxophoniste évolue dans le domaine « lacyen », tant son style évoque le maître disparu. Mais, indiscutablement l’écoute de ces trios révèle la sonorité et le jeu de Mimmo ont une présence, une puissance et une projection peu communes. Il est un « vrai » saxophoniste soprano, une espèce assez rare (Lacy, Coxhill, Parker, Liebman, Sjöström, Doneda et quelques autres). Le soprano est difficile et c’est tout à l’honneur de Mimmo de se risquer avec des intervalles qui rendent le contrôle de l’instrument particulièrement ardu. Dans ces deux trios, se développent des interactions et des échanges qui mettent en valeur chaque artiste. La Heraclitus suite (20 :18) qui ouvre le CD Again se transforme en duos, solos et trio avec un remarquable sens de la recherche, de l’écoute et des formes. Lyrisme aérien et gravité réfléchie cohabitent à chaque instant. Cette configuration instrumentale du piano, du violoncelle et du sax soprano allie la clarté, la dynamique, l’énergie et la qualité des timbres de chaque instrument, leurs nuances dans une dimension orchestrale. Le vent et les cordes frottées laissent le champ libre aux couleurs du piano. Chaque instrument est à la fois au centre et chacun des deux couples de trois musiciennes/musiciens évolue dans un vrai rapport égalitaire dans le temps et l’espace. Gianni Mimmo avec la violoncelliste Hannah Marshall et le pianiste Nicola Guazzaloca ou avec la violoncelliste Clementine Glasser et la pianiste Elisabeth Harnik se complète avec lui-même et les autres au point que 1000 Leaves est devenue une partie consubstancielle à Again et vice-versa. Au point que l’on puisse dire : « Vous reprendrez du Mille Feuilles, ma chère ? » . « Yes, Again avec le plus grand plaisir, cher ami ». dans Again, on prend la marque par rapport L’imagination et la profondeur des improvisateurs font de ces deux enregistrements (de haute qualité technique) des disques attachants qu’on aime à réécouter car il s’y passe des choses mémorables dans des registres multiples et variés. Depuis les attentes au bord du silence, à traversdes plongées dans le son, jusqu’aux courses-poursuites effrénées menées par le clavier ou aux chuintements boisés et solitaires des deux violoncellistes. J’ajoute que Guazzaloca s’est révélé un pianiste très créatif dans plusieurs projets où il démontre que son jeu brillant a une belle capacité d’adaptation (duos avec le pianiste Thollem McDonas et le saxophoniste Edoardo Marraffa, un trio avec Nils Gerold et Stefano Giust). D’autres musiciens se sont consacrés à ce trio magique : Hannah Marshall excelle aussi avec le pianiste Veryan Weston et la saxophoniste Ingrid Laubrock (Haste/ Emanem). Au passage, comparez le jeu de cette musicienne (très personnelle au sax ténor) au sax soprano avec celui de Gianni Mimmo et vous conviendez que le transalpin a une capacité à se faire entendre et à imprimer sa personnalité dans la musique de ses deux trios. Veryan Weston est depuis des années un de mes pianistes favoris, sa pensée musicale et son style racé évoluent dans une symbiose étonnante avec chacun de ses camarades en musique (feu Lol Coxhill, Trevor Watts, Sakoto Fukuda, Jon Rose, Phil Minton, Mark Sanders et John Edwards). Cela fait de lui un improvisateur unique, une personnalité de l’envergure d’un Paul Lovens ou d’un Barre Phillips. Aussi je ne peux résister à évoquer ce trio fantastique d’explorateurs « plus radicaux/ risqués » : Urs Leimgruber/ Jacques Demierre /Barre Phillips (sax ténor & soprano / piano / contrebasse). Avec Wing Wane/ Victo, Cologne/ Psi, Albeit/ Jazzwerkstatt et un dernier né sur ce même label dont j’oublie le titre, nos trois musiciens se livrent à une exploration systématique des moments musicaux dans les gestes, l’écoute, la surprise. Sculpteurs de matières et passeurs de murailles du son, ils ont tracé là une belle aventure. Je trouve finalement que les architectures remarquables de ces trios particuliers coïncident pour nous faire goûter une belle dimension de la musique improvisée : la complémentarité des voix et des êtres transcende chacun des artistes impliqués. Cet alliage instrumental en souligne une pertinence accrue par sa singularité. D’ailleurs, je n’ai pu résister moi-même à prêter la main à la production de Discovery of Mysteries du TAG trio (Setola di Maiale) pour étayer ma thèse. Une première rencontre à l’Archiduc de Bruxelles du clarinettiste basse et contrebasse germanique Ove Volquarz avec le bassiste Jean Demey et la pianiste japonaise Yoko Miura complète cette galerie dans une dimension supplémentaire. Une mention spéciale pour le timbre unique de ce souffleur méconnu qui insuffle à cet instrument monstrueux qu’est la clarinette contrebasse une couleur, une suavité, un lyrisme grâce à l’équilibre sonore de la formule. Ce qu’il fallait démontrer.

Kathodik
Marco Carcasi

Registrato dal vivo, all'Air-Odeon Studio di Bruxelles, nel 2010, “Again” è la seconda, brillante realizzazione, per quest'inventivo trio.

Gianni Mimmo (sax soprano), la britannica Hannah Marshall (violoncello) e Nicola Guazzaloca (piano), ci ricordano, in modalità preziosa e severa, cosa voglia dire composizione istantanea.

Sin dall'iniziale Heraclitus Suite (quattro invitanti movimenti), si capisce che aria tira.

Singole linee, tirate nel vuoto, che mirabilmente, si ritrovano a dialogare appaiate, lungo i bordi del silenzio.

Son barriti, delicati tocchi di piano, corde pizzicate e sollecitate, repentine cascate di suono.

Dialoghi improvvisi, nervosi e concitati, ed altri, bisbigliati con un fil di voce.

Notturni, brillanti ed angolari.

Musica da camera, jazz, rimandi classicheggianti, non importa.

Senz'altro, una grande ed ispirata performance.

Che in apparenza, par rigida nei movimenti, ma ascolto dopo ascolto, svela al suo interno, una corrosiva carica giocosa, da non sottovalutare.

Grande attenzione nei dettagli ed un'impressionante concentrazione.

Delicati passaggi solisti, che si assommano fra loro con precisione estrema.

Per un complessivo approccio, colto e consapevole, che non può non lasciar indifferenti.

“Again”, è visione contemporanea, in continuo movimento.

Non tralasciatela.

All About Jazz
Alberto Bazzurro

C'è una linea neanche troppo sottile, anzi del tutto evidente, che collega Gianni Mimmo al grande Steve Lacy, di cui il sopranista pavese è senza dubbio alcuno il massimo seguace (e custode): colui - non sono molti, in fondo - che più palpabilmente ne ha raccolto il messaggio, l'approccio estetico, dalla sonorità strumentale a qualcosa di più profondo, la stessa poetica, nel senso più ampio del termine. Parlare di figliolanza, tra Lacy e Mimmo, è quindi quanto mai legittimo, perché nei lavori del secondo si respira una palpabile "aria di famiglia".

L'occasione per "pesare" una volta di più tale stato di cose ci arriva da tre CD di recente uscita, uno di Lacy e due di Mimmo, in cui l'aria di famiglia di cui sopra è data da almeno un altro paio di ulteriori aspetti, fra loro concatenati: in Estilhaços, live lusitano del febbraio '72 edito a suo tempo su LP da Sassetti (la copertina è ripresa nell'odierno CD, con tanto di indicazione Side 1/Side 2), c'è - non si trattava certo di una rarità, d'altra parte - Irene Aebi, che con Lacy ha diviso anche nel privato una bella fetta di vita, e qui si misura principalmente col violoncello (la voce sarebbe arrivata dopo), strumento curiosamente presente in entrambi gli album di Mimmo, pure qui in mani femminili.

Non mancano ovviamente gli elementi di eterogeneità, fra i tre lavori. Il live lacyano, in quintetto (i due album di Mimmo sono entrambi in trio), è per esempio giocato nel segno di un free denso, surriscaldato, non di rado aspro, in particolare nelle parti (persino troppo generose) in cui è l'alto di Steve Potts a menare la danza, con Lacy che ora riconduce tutto su terreni più sospesi, quasi rarefatti, ora (specie nel conclusivo "The High Way") insolitamente - ma neanche troppo, vista l'epoca - si adegua. Irene Aebi, per parte sua, prima di concentrarsi sul violoncello, nei primi due brani (lasciando ovviamente fuori la presentazione iniziale) dà di piglio a una radio transistor e un'armonica a bocca, rispettivamente. L'immagine complessiva è quella di un'opera un po' a corrente alternata in cui l'arte del Lacy "maggiore" (qui in qualche misura studiava ancora per diventarlo) si coglie a sprazzi.

Diversa (posteriore), non a caso, è nella sostanza l'estetica lacyana a cui si collegano i due lavori con al centro il soprano di Mimmo, registrati ad appena un mese e mezzo di distanza (3 ottobre e 18 novembre 2010, rispettivamente), entrambi in studio, però il primo, non per niente sottotitolato Live in Bruxelles, con pubblico plaudente, il secondo (in Austria) no. Il più prossimo a Estilhaços è indiscutibilmente il secondo, 10.000 Leaves, più accidentato e nervoso, con un ruolo senz'altro più centrale giocato dal violoncello. Again ha per contro nel pianoforte di Guazzaloca l'interlocutore primario del sax soprano, viaggiando su atmosfere di umore più squisitamente cameristico-contemporaneo.

Entrando un po' più nelle pieghe dei due album, diciamo che il Shoreditch Trio sembra possedere un respiro più ampio, sul piano strutturale ma non solo, con un aplomb complessivo che non l'abbandona mai, neppure nei passaggi più tortuosi (che certo non mancano), privilegiando in primo luogo una nettezza e una dialettica timbrica nell'intrecciarsi delle tre voci assolutamente ammirevole.

Il Wild Chamber Trio, il cui nome stesso già esprime un emblematico contrasto in termini, se non proprio concettuale, ha maggiori spigolature, fra il vociferante e il rumoristico-concreto (elemento, quest'ultimo, non assente neppure da Again), non eludendo certo situazioni più astratte e ripiegate, ma conservando tendenzialmente un approccio più affermativo, talora materico, visionario, teso. La complementarietà fra le due opere le rende entrambe particolarmente preziose e "necessarie".

Freejazz-stef.blogspot.com
Stef Gjissels

I saw this trio play last year with only me and one other person being part of the paying audience. To the credit of the trio, they played the entire session. It's great to hear them here again on record. Gianni Mimmo is on soprano saxophone, Hannah Marshall on cello and Nicola Guazzaloca on piano.

Mimmo's playing is actually setting the color of the music : his usual abstract lyricism determines the overall sound. Sometimes hard to relate to, sometimes beautiful, always inventive. This is music that requires attention and close listening in order to get into it. The break-neck speed interaction between the three musicians is exceptional, as if programmed, although oftentimes this forces your brain (or is it only mine?) to be too conscious of what is taking place instead of just going with the flow, being sucked into the music's sonic universe.

Luckily, that happens not too often, and when the band really starts exploring new sonic environments, it becomes more compelling, with Mimmo creating multiphonics out of his instrument, while Marshall and Guazzaloca add drama, depth and tension.

The big difference with "Haste", is that this trio uses the entire range of their instruments from very low to very high, often in big intervallic jumps, whereas the other album reviewed girates around a more anchored central tone.

This is music that is built around paradoxes, of intimacy and distance, of natural evokations and cerebral concepts, of spontaneous lyricism without resorting to patterns, fragile and solid at the same time, sad and joyful. It is hard to grasp, and that makes you want to listen to it, again, one more time, again, as its title suggests.

Arcipelago Jazz
Alberto Bazzurro

Notevole, sempre in un ambito squisitamente di ricerca, è Again – Live in Bruxelles (Amirani/Teryiaki) del Shoreditch Trio, vale a dire ancora piano e di nuovo cello (rispettivamente Nicola Guazzaloca e la londinese Hannah Marshall), più il sax soprano di Gianni Mimmo. Grande interplay e grande finezza. Concettuale senza essere mai ostico.

Sodapop
Andrea Ferraris

Mi spiace essere diventato sempre più lento nel recensire i dischi, ma se può esser di vostro interesse, me li ascolto ancora molte volte, tanto di più se sono dischi come questo. Di questo tour nord europeo che coinvolgeva i tre, oltre ad averne letto ne avevo sentito parlare dallo stesso Nicola Guazzaloca (per altro si tratta del secondo disco live in cui il pianista bolognese incrocia i tasti con le ance di Gianni Mimmo) e ben si inserisce anche Hannah Marshall. Questo live di The Shoreditch Trio è stato ripreso molto bene, quindi ha ben poco della live recording, in compenso le dinamiche rimangono quelle di una performance, soprattutto per Gianni Mimmo, che se su disco pur mantenendo la sua identità si diverte a giocare su campi diversi, in sede live tira dritto come un ariete abbandonandosi maggiormente ad un approccio performativo (ovvio direte voi... neppure troppo, risponderemo noi). Guazzaloca e Mimmo giocano spesso in duo, le qualità da saltimbanco del bolognese aiutano a far rotolare i tre in territori che vanno dal contemporaneo alla musica classica, ma mai (e ripeto mai) finiscono fra le mani di un autismo-solipsistico e minimalista. Fraseggi, marcette, assalti puntiformi, giochetti che ricordano musica classica, jazz e passaggi più prettamente impro ben triturati nell'impasto. Nonostante alcuni momenti più tenui, non si tratta di un lavoro centrato sul nervosismo, ma al tempo stesso sempre molto dinamico, in questo senso una certa tensione da live rimane in qualche modo impressa fra le righe.

MusicZoom
Vittorio Lo Conte

Il nucleo di irriducibili dell´avanguardia italiana ha trovato un punto di incontro nella Amirani Records del sassofonista soprano Gianni Mimmo. Ormai sta a lui continuare il percorso che su questo strumento ha incominciato Steve Lacy. In un qualche modo, incosapevolmente, ne continua l´attività, fra le mille difficoltà che questo genere di espressione musicale incontra in Italia. È così che fra un live e l´altro oltre i confini trova pure il tempo per mettere su disco queste esperienze, in formazioni diverse, in cui sempre fa la parte di catalizzatore delle forze presenti. Il trio insieme alla violoncellista inglese Hannah Marshall ed al pianista di Bologna Nicola Guazzaloca si è ritrovato a Bruxelles per la sua ora di improvvisazione totale: si tratta di un concerto dell´ottobre del 2010 tenuto all´Air Odeon Studio per cui il chitarrista John Russell ha scritto le note di copertina. Spuntano cellule melodiche, situazioni a due ed a tre in un dialogo piuttosto riuscito in cui tutti si mettono sullo stesso piano. Una situazione estemporanea in cui si riesce a trovare il filo del discorso, allo stesso tempo molto diversa da altre cose con lo stesso tipo di formazione: ricordiamo un vecchio live al Total Music Meeting di Berlino firmato da Cecil Taylor, Tristan Honsinger ed Evan Parker. Non mancano le aggressioni free: Daily Transience ne è un esempio molto interessante. I tre riescono lo stesso ad esaltarsi ovunque, ripercorrendo in un discorso che ha del telepatico strade musicali che esplorano ritmi e spazi inusitati, che ancora hanno la forza per stupire l´ascoltatore. Senza neanche troppo gridare lo Shoreditch Trio ci affascina in delle situazioni in cui ciascuno dei tre parteciapa al progetto senza prevaricare. Mimmo estrae tutto il suo repertorio di armoniche dallo strumento e gli altri due lo stimolano con molta pazienza. Le scintille che scoppiano a momenti nel dialogo sono un bagliore che illumina l´avanguardia creativa italiana. Che dire, se non che fortunatamente all´estero c´è ancora interesse per questo tipo di espressione.

Jazz Word
Ken Waxman

United the by presence of British cellist Hannah Marshall, the Shoreditch Trio and Barrel provide two high-quality modes of investigating the expanses of free improvisation. Both ensembles have more in common than personnel and circumstances would initially indicate. That’s because, despite outward appearances, Barrel is no more a conventional string ensemble any more than Shoreditch is a common drum-less Jazz combo.

Besides Marshall, who also sings, teaches and works with the likes of guitarist John Russell and pianist Veryan Weston, Barrel includes two other members of the London Improvisers Orchestra: violinist Alison Blunt and violinist and violist Ivor Kallin. Kenyan-born, Blunt has recorded with saxophonist Ricardo Tejer, while Glasgow-born Kallin, was a member of the London Electric Guitar Orchestra alongside John Bisset with whom he also makes sardonic videos.

Although the Italians who fill out the Shoreditch group, named for an area in London’s Hackney borough, can’t match the Londoners in eccentricity, they can in musicianship. Pianist Nicola Guazzaloca has played with the likes of cellist Tristan Honsinger and is involved with improvising collectives in his native Bologna. Saxophonist Gianni Mimmo, a native of Pavia, explores subsets of improvised and experimental music in different groups, including a duo with fellow soprano saxist, Finland’s Harri Sjöström.

Together with Marshall, who eschews any hints of jazz rhythms, even when playing pizzicato, their extended improvisations are as concerned with disassociating instrumental timbres as they are with keeping a chromatic line moving. This staccato and angular approach is announced from the first notes of the four-movement “Heraclitus Suite”, presented in this Brussels-recorded concert.

Fidgeting piano clips are soon succeeded by darker explorations in the instrument’s nether regions, extended with pedals, as Marshall’s sul tasto ostinato advances alongside Woody Woodpecker-like vamps and sprightly flutter tonguing from Mimmo. As the exposition evolve in sections, the saxophonist dedicates himself to producing atypical reed timbres, ranging from comb-and-tissue-paper-like buzzing to altissimo squeaks, and including tongue pops and lip slaps. Meanwhile Guazzaloca’s slippery glissandi and full-force cascades evolve in studied counterpoint to Marshall’s staccato scrubs and discursive low-frequency runs. Eventually the three solder the disparate textures together into a comfortable andante narrative, which judders with pure air vibratos from the reedist, spiccato string strokes plus sweeping stop-start accompaniment from the pianist.

Although not extended to suite-length, the rest of the program follows a similar pattern. For instance, “Suggested Reason” is built on a buzzing continuum of cello glissandi and thumping piano chords, which accelerates in Marshall’s solo consists of double-stopping lines and rough shuffle bowing. In contrast to the stringed instruments’ ostinato plinks and vibrations, Mimmo’s showcase concludes with tongue-stopping and altissimo vibrations, although earlier on it attains a level of near flute-like delicacy. Audience appreciation throughout and at the conclusion of the recital designates that the Shoreditch three attained a proper balance. This dual exposure of friction and flattening tones is highlighted on “The Vanishing Circle”, the concluding track. As the saxist outputs a double-tongue obbligato and mid-range smears, and the cellist abrasive stops, Guazzaloca’s processional chording turns the interface chromatic, and his line is soon joined by a gentling air from Mimmo’s horn and hand-stopped strings from Marshall.

Meanwhile when it comes to Barrel, chamber music’s history of harmonizing the lustrous textures of violin, viola and cello are defiantly burlesqued and negated, although unity still exists during the two home-recorded and two gig-captured tracks that make up Gratuitous Abuse. But while some may think the strings, wood and even literature is being abrasively abused here, the string-players collective skill is such that nothing takes place gratuitously.

Most typical is the almost 32½ minutes devoted to “Moths & Feathers”. During the course of the intermittent interface, the trio members take on the roles of contemplative tone scientists – to borrow a term from Sun Ra – elevated recitalists or a phantom hillbilly band consisting of fiddle, banjo [!] and slap bass. You can hear the latter one-quarter of the way through as the trio’s arco interaction gives way to low-frequency double stopping on Marshall’s part, with Blunt and Kallin picking away like Flatt and Scruggs. Eventually that impulse passes and the three unite into lyrical glissandi, as gorgeously and carefully modulated as it had been earlier in the program. Soon enough that string unity splinters and roughens as thick wire-brush-like scrubs surface from the cellist and one of the violinists concentrates on the extended overtones of each note; then it’s back to moderato tempos and chromatic patterns. From the top, massed pitches share space with multiphonic pulls and stacked harmonies as the interface sporadically moves from lyrical to atonal, and back again. Among other oscillations suggested are microtonal pulses that could come from reeds, lowing pops that resemble breaking wind, strident dog-like yelps from the pressurized strings and col legno strokes from the cello and viola. By the final variant, the tempo slows as the higher-pitched fiddles combine for staccato vibratos as Marshall almost replicates a walking bass line. Bow-slapping the trio members stack and intertwine tones subsequently shifting downwards to an astringent ending.

As well as in this piece and earlier on, neither Kallin nor Marshall are shy about letting loose with the occasional vocal exhortation. Although, in contrast to their sometimes graceful glissandi that could pass for lyrical counterpoint, no one would mistake Marshall’s staccato tessitura or Kallin’s Glaswegian gurgles for bel canto vocalizing. Still on a track such as “Rigwiddie Snauchle Strikes Again in Style” – meaning and/or language unknown – their pizzicato and tremolo string overlays and voicing that at point resemble the performance of a canon, the lyricism is apparent along with the abrasion.

Those interested in a spiky variant of string trio combinations could be well advised to roll out to Barrel. Similarly The Shoreditch Trio uses an unusual instrumental combination to demonstrate again with Again a mastery of unidiomatic improvisation.

Sounds Behind the Corner
Nicola Tenani

L’avanguardia del jazz italiano è viva, respira tra ance e strumentazioni classiche e sperimentali, raramente pionieristiche (una sorta di regola non scritta per non estremizzare troppo la frontiera), ha una label in casa Italia capace di credere in qualcosa che trascende l’ambizione eppure non si rassegna a ‘germogliare’ nella nicchia preferendo l’ardire produttivo, la testimonianza su supporto fisico, prezioso come questo digipack di grande resa, forse troppa considerando la registrazione live.

Catalizzatore in questa bolla teoretica è Gianni Mimmo, qui musicista e produttore: l’abbiamo incontrato nel piccolo gioiello “Your Very Eyes” assieme a Xabier Iriondo, oggi è protagonista di un trio che vede ancora una volta Nicola Guazzaloca punto saldo del pianoforte improvvisato ed Hannah Marshall, prestigiosa suonatrice di violoncello estemporaneo; uniti vincono una grande scommessa contro la mediocrità.

Vincono… e noi con loro, non sono ammessi neutrali, qui siamo coinvolti tutti assieme.

Gianni Mimmo rompe ogni schema ed il suo sax riesce ad essere amichevole o barriera contro la stupidità: nella suite d’apertura in quattro movimenti “Heraclitus Suite”, ognuno dei tre rimane sempre tra confini poco ostici per chi vuole avvicinare il genere, a tratti quasi studiati a tavolino, sensazione velata dalla complice affinità tra loro reciproca, condotta quasi sempre su frazioni di suono veloci, come pixel, come molecole sospese che urtandosi generano moto continuo, un ‘perpetuum mobile’ qui sonoro, sciami che si spostano generando la musica, venti minuti preziosi di grande jazz.

Potrà essere riduttivo, istintivo dirlo, ma sono davvero fantastici i barriti nel finale, possenti mentre il piano, al contrario, smorza la scena, un contrasto quasi cinematografico tra una Bestia ed una Bella ammansente, eppure uno chiede aiuto all’altro per suggestionare il pubblico.

Venti minuti fantastici e Coltrane non è poi così lontano, quel sapore di notturno solitario metropolitano ha anche altri aspetti ma esiste ed i nostri lo sanno e lo evocano a modo loro, “The Remaining Tale” ne è la prova, ognuno è isolato ma la musica funziona se tutti e tre la suonano, dita nervose che pizzicano le corde, questo è il pepe del brano.

Metropoli sovraffollate eppure la notte, tra vicoli e macchine parcheggiate, angoli di strade poco illuminate ed alberi spettrali, la notte nelle città sovraffollate è solitudine, un sax soprano potrebbe accompagnare uno ad uno chiunque si trovi a passeggiarne i vicoli.

“Una Lira Per Uno”: la tensione è forte, palpabile, il piano vede veloci dita che non lo suonano, fuggono inseguite dagli echi di violoncello, ancora pizzicato, ancora una volta turbato, e le dita accelerano inseguite, a tratti una forma di stasi concentrata, “Suggested Reasons” vedrà nascere un harsh-noise attutito ma abrasivo, corde lacerate come nervi tesi, corde graffiate come tendini sul filo dello strappo, entra il sax di Gianni Mimmo, anestesia per il dolore, quando entra il piano la parvenza è quella di una colonna sonora che rievoca una creatura, ma quale se non LA creatura, quella romantica di Mary Shelley, questo brano sottolineerebbe perfettamente il dolore di Frankenstein.

Questo è il lavoro che potreste fare ascoltando “Again Live In Bruxelles”, immaginare ogni singola traccia, darle immagini, anche astratte, liberando la vostra fantasia, processo che i tre musici compiono su loro.

Ideale supporto ad una coreografia di danza contemporanea, i sei brani del trio sono anche un crocevia perfetto tra arte sonora e ricerca corporea: le contorsioni strumentali si esaltano nel movimento di corpi, unico limite, ancora un volta, le convenzioni.

Credits: 

GIANNI MIMMO _ soprano saxophone
HANNAH MARSHALL _ cello
NICOLA GUAZZALOCA _ piano
music _ Gianni Mimmo, Hannah Marshall, Nicola Guazzaloca
recording _ 2010, October the 3rd, Air-Odeon Studio, Bruxelles
engineering, mixing, mastering _ Michel W. Huon
liner note _ John Russell
photo _ Pat Lugo
concept _ Gianni Mimmo
graphics _ Nicola Guazzaloca
production _ Gianni Mimmo for Amirani Records andTeriyaki Records
Thanks to Jean-Michel Van Schouwburg for concert organization and to Marco Loprieno and Pat Lugo for their lovely logistic support and warm friendship